Comme c’est le cas pour un grand nombre d’associations, c’est à la base une histoire personnelle qui a motivé sa création.

Ce mot, Glioblastome, m’était totalement inconnu. Il est entré dans ma vie un jour d’avril 2017 via la tête de ma marraine, Valérie, tout juste âgée de 50 ans. On ne peut imaginer qu’un seul mot puisse faire de tels dégâts dans une famille unie et véhicule tant d’émotions négatives : peur, colère, incompréhension, tristesse …

Une fois la nouvelle acceptée et le choc atténué, je me suis vite rendu compte, au travers de recherches dans le monde entier et en parlant avec divers professeurs ou neurologues, que non seulement cette tumeur était incurable, mais en plus elle est rare : elle ne représente que 2% des cancers et donc elle n’intéresse pas grand monde.

Alors qu’il existe, malgré tout, des pistes encourageantes pour espérer soigner un jour ce type de cancer ou pour tout au moins retarder son évolution (immunothérapie, vaccination…), je ne peux me résoudre à accepter que des recherches ou essais cliniques ne se fassent pas aujourd’hui par manque de moyens ou d’information.

D’où la création de cette association à but non lucratif : « GLIOBLASTOME, Unis pour lui tenir tête ». Il m’est insupportable que d’autres familles endurent les mêmes choses que nous et je souhaite profondément qu’un jour le mot glioblastome ne fasse plus trembler. Qu’il devienne AUDIBLE. SUPPORTABLE

La solution existe, donnons-nous juste les moyens de la trouver tous ensemble.